On doit revoir nos attentes face au rendement des fonds d’obligations

10 septembre 2020

Manchettes financières

Les États-Unis créent 1,37 millions d’emplois au mois d’aout et le taux de chômage diminue à 8,4 %. C’était 1,76 millions d’emplois créés en juillet. Le rythme ralenti mais tout de même toujours bon.

L'indice de surprise des données économiques américaines de Citigroup continue de surprendre. Comme les attentes envers l’économie ne sont pas élevées les données réelles publiées sont meilleures. Même que cet indice de Citigroup est à son sommet des dix dernières années. Même chose au Canada et en Europe ! 

Les compagnies technologiques en bourse ont offert un leadership pendant cette crise sanitaire mondiale. Mais comme l'économie se replace tranquillement, et nous faisons de nouveaux progrès dans le traitement du coronavirus, les secteurs de croissance cyclique seront probablement les thèmes de la deuxième vague de rendement.

On doit revoir nos attentes face au rendement des fonds d’obligations

Les taux d’intérêt sont en baisse depuis 40 ans. Le défi futur est que les taux d’intérêt ne peuvent pas continuer de descendre beaucoup bas. Nous nous rapprochons de la limite zéro. Lorsque les taux d’intérêt diminuent, la valeur marchande des obligations augmente. Donc, cela a stimulé les rendements des investissements en obligations pendant 40 ans. La situation sera probablement différente au cours des 40 prochaines années. Pour qu’un fonds d’obligation du gouvernement américain à échéance 5 ans procure 5 % de rendement sur les 12 prochains mois, le taux d’intérêt doit passer de 0,4 % à - 0,5 %. Ce qui n’est pas impossible mais très peu vraisemblable.  Le rendement espéré est donc davantage aux alentours de 1 % par année pour les fonds obligataires à partir d’aujourd’hui.

 les taux diminuent depuis 40 ans aux États-Unis, en Europe et au Japon

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en légère depuis 1 mois aux alentours de 3 350 points.

 

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine Infolettre pour le bénéfice de tous.

Sources :    Infolettre Mackenzie – 27 avril 2020

                  The Investment Junction – septembre 2020 (Myles Zybloc)