La semaine dernière a débuté sur une bonne note. Les représentants américains responsables des affaires commerciales ont rencontré leurs homologues chinois afin de poursuivre les négociations commerciales. Initialement, les deux parties avaient prévu échelonner leurs discussions sur une période de deux jours. Finalement, elles auront duré trois jours. Ce qui est de bonne augure pour la suite.
2018 a connu le pire quatrième trimestre pour le marché boursier américain depuis 2008. À moins que l’économie mondiale ne tombe en récession en 2019 cela me semble injustifié. La probabilité d’une récession mondiale en 2019 demeure faible selon plusieurs stratèges. Le début de l’année 2019 connait d’ailleurs un certain rebond des marchés boursiers.
Mais est-ce que cela va continuer ? Nul ne sait. La seule chose que l’on contrôle est le prix payé pour les compagnies à l’intérieur du fonds que l’on achète. Je veux dire ici le multiple moyen du cours de l’action sur les profits par action. Actuellement, ce prix est sous ou sur les moyennes historiques. Considérant que les taux d’intérêt sont toujours bas, ce prix payé est juste. Cela me dit que notre risque est moins élevé si on paie le bon prix que si on achetait à un prix plus élevé.
Ce qui est important en achetant un fonds est de comprendre le processus d’achat et de vente du gestionnaire. Ne jamais oublier que vous n’investissez pas dans le marché boursier mais bien dans une poignée de compagnies choisies par des gestionnaires professionnels que j’ai rencontrés et dont j’ai entièrement confiance.
Oh Canada !
Je ne parle pas souvent du Canada alors je me lance. Le Canada est un marché boursier très concentré en compagnies financières, énergétiques et minières. Les deux derniers secteurs vont souvent seulement bien lors d’un super cycle des ressources comme de 2002 à 2008. Pour ce qui est des banques, leur risque principal est l’endettement record des ménages canadiens à 170 % de leur revenu familial et l’immobilier à un sommet historique.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’opportunités au Canada mais une fois de plus c’est une question de risques. Il y a plus de risque au Canada que plusieurs autres endroits dans le monde. Je préfère donc minimiser l’exposition aux fonds mutuels canadiens pour le moment.
Par contre, un élément positif que je vois au Canada est l’exode des cerveaux des États-Unis vers le Canada. Exode qui a débuté en 2016 et qui s’est accéléré en 2017 et 2018. Il y a actuellement 570 000 étudiants internationaux au Canada soit 60 % de plus qu’en 2015. Plus de 65 % des adultes immigrants ont des études post-secondaires, le pourcentage le plus élevé des pays membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) dont environ 35 pays sont membres. Bref, recevoir des gens éduqués ne peut qu’être une bonne nouvelle pour l’économie d’un pays. Plusieurs d’entre eux sont des informaticiens indiens et sont en train de favoriser l’essor du secteur technologique au Canada.
Marché boursier américain
L’indice S&P 500 américain est stable depuis 1 mois aux alentours de 2 600 points. En fait, depuis la mi-décembre, le marché boursier a baissé rapidement et est revenu au même niveau à la mi-janvier. Sur une perspective 1 mois le marché n’a pas bougé malgré la volatilité très intense. Cela démontre bien que l’on ne doit pas paniquer avec les mouvements quotidiens…
Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.
Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine Infolettre pour le bénéfice de tous.
L'Avantage Dynamique | Courriel Hebdomadaire – Myles Zyblock (21 décembre 2018)
Journal les Affaires – 14 septembre 2018
Bloomberg Businessweek – 7 janvier 2019
Infolettre marchés boursiers – semaine du 14 janvier 2019 (Placements Mackenzie)