La récession de 2023

13 décembre 2022

Manchettes financières

Dans un premier temps, je tiens à vous souhaiter un magique temps des Fêtes. Profitez-en bien en saisissant chaque petit moment. Dans un deuxième temps, je tiens à vous remercier pour votre clientèle. Votre confiance en notre équipe est très précieuse. Ce fut une année difficile pour les rendements, mais je vous remercie d’avoir écouté mes explications et compris qu’en principe, le pire est derrière nous maintenant.

La saison actuelle des résultats trimestriels est pratiquement terminée. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions pour les résultats du quatrième trimestre qui seront publiés à partir de janvier. En moyenne, les analystes s'attendent à ce que les bénéfices du quatrième trimestre des sociétés du S&P 500 diminuent d'environ 1,0 %, selon FactSet. Fin septembre, les analystes prévoyaient une hausse des bénéfices de 3,9 %. Bref, ce sera un environnement toujours un peu difficile en 2023, mais les bonnes compagnies devraient se démarquer du lot. 

Signe encourageant de l'atténuation des pressions inflationnistes mondiales, les prix à la production chinois ont baissé de 1,3 % en octobre, leur première baisse en près de deux ans. Les coûts d'expédition mondiaux se sont également effondrés au cours de l'année écoulée, le prix d’un conteneur maritime pour les expéditions de l'Extrême-Orient vers la côte ouest des États-Unis ayant chuté de près de 88 % depuis mars, selon la firme d’analyse Xeneta.

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Nos conseillers sont là pour vous répondre.

La récession de 2023

Oui il devrait y avoir une récession en 2023. À mon avis, elle sera légère et même bienvenue. Le rythme de consommation doit diminuer pour continuer de faire ralentir l’inflation. L’élément principal problématique avec l’inflation est la croissance des salaires. Pour que la croissance des salaires ralentisse, il doit y avoir davantage de travailleurs ou moins de postes ouverts. Comme l’option numéro un est difficile à créer outre par l’immigration massive, il ne reste que l’option deux.

L’option deux se réalise lorsque l’économie ralentit. C’est par ce chemin que les Banques Centrales sur la planète veulent passer pour régler le problème d’une inflation élevée. En augmentant les taux d’intérêt, cela ralentit la consommation, qui à son tour diminue le besoin en main-d’œuvre. Tristement, le taux de chômage devra potentiellement augmenter un peu pour diminuer l’inflation.

L’inflation devait passer de 7 % à 4 % assez rapidement dans la première moitié de 2023. Simplement parce que la comparaison avec 2022 après mars sera après-guerre et prix déjà élevés. C’est la suite des choses qui se complique. Retourner vers 2 % d’inflation, ce qui est la cible des Banques Centrales, va demander davantage de temps. Il y aura beaucoup de discussions à savoir si les Banques ne devraient pas tolérer une inflation plus élevée plus longtemps versus faire davantage de mal au marché du travail et augmenter encore davantage le taux de chômage. À suivre.

 

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine Infolettre au bénéfice de tous.

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en hausse depuis 5 semaines aux alentours de 3 950 points. Un nouveau creux de 3 585 points fut atteint le 30 septembre. L’ancien creux fut de 3 636 points le 17 juin.

Sources : Infolettre des marchés boursiers Placements Mackenzie semaine du 14 novembre 2022.

                The Economist - “The US economy – Hot like Minnesota” (26 novembre 2022)

                The Economist – “The end of 2%” (8 octobre 2022)