Sonia, d’où viens-tu ?
Je suis d’origine portugaise, mais j’ai grandi à Bordeaux, en France.
As-tu toujours travaillé dans le domaine des assurances?
Oui. Ça fait 20 ans que je fais ça. J’ai même eu mon propre cabinet en France pendant 9 ans. Je suis vraiment passionnée par mon domaine. J'ai l'impression de faire une différence concrète dans la vie des gens. On leur apporte la sécurité et la sérénité d'esprit. Ça n'a pas de prix, car c'est essentiel au bien-être des individus et des familles. Je suis choyée de pouvoir accomplir un travail que j’aime, chaque jour.
Pourquoi as-tu choisi de quitter la France et de venir t'installer au Québec?
Au départ, c'était vraiment le rêve de mon mari. Il en parlait depuis longtemps. Moi, en France, j'avais une carrière florissante et je gagnais très bien ma vie. Mais au fil des années, la morosité et le climat d'insécurité qui sont de plus en plus présents partout au pays ont fini par me peser beaucoup. La France, c'est un pays magnifique, qui possède une histoire et une culture grandiose. Mais aujourd'hui, on y retrouve un climat de stress constant, partout. L'emploi est difficile, le marché du travail est oppressé, les salariés peinent à vivre malgré leurs diplômes et leur expérience. Il y a trop de candidats et pas assez d'emplois. Cette réalité se ressent en entreprise. Les salaires ne suivent pas l'inflation et on en demande beaucoup aux employés. Les gens prennent de moins en moins le temps de vivre. Je trouve qu'une grande lassitude s'est emparée du quotidien.
À un certain moment, j'ai réalisé que je ne voulais pas ça pour mes enfants. Même pour moi, c’était devenu pesant. J’avais ma propre entreprise, mais je travaillais énormément. J’étais de moins en moins à la maison, je n’avais plus de temps pour moi et pour ma famille. J’ai dit « stop »!
C'est différent au Québec?
Complètement! Ici, les gens prennent le temps de vivre. Il y a une bienveillance présente partout. On profite de la vie, du quotidien. La famille, la santé (pas seulement physique, mais aussi mentale) sont au cœur des préoccupations de la société.
Bien sûr, le marché de l'emploi est très différent. Ici, il y a un manque de main-d'œuvre. Ça pousse les entreprises à être à l'écoute des besoins et des aspirations de leurs collaborateurs. C’est une excellente chose pour le bien-être collectif.
Comment AccèsConseil t’a-t-il aidé à venir t’installer au Québec?
Lorsque moi et mon mari avons pris la décision de venir nous installer au Québec, j'ai commencé à explorer les possibilités d'emplois ici. J'ai découvert AccèsConseil via LinkedIn en juin 2019 et j'ai envoyé ma candidature. Très rapidement, le contact s'est établi et j’ai eu une proposition d’emploi moins d’un mois plus tard. J’ai accepté. En octobre 2019, j’ai fait un premier voyage à Québec, pour rencontrer les dirigeants et pour me familiariser avec la ville. Dès le mois de novembre, AccèsConseil prenait en main toutes les démarches reliées à l’immigration. En mars 2020, la pandémie a commencé. Tout est devenu plus compliqué. Mais jamais AccèsConseil ne m’a lâché. Grâce à eux, moi et ma famille sommes enfin arrivés au Québec, en janvier 2021.
Es-tu heureuse d'avoir accompli ce grand saut?
Il n’y a pas une journée qui passe sans que je réalise la chance que j’ai! Je suis privilégiée, car j'accomplis un métier qui me passionne et j'évolue au sein d'une entreprise humaine, authentique, et à l'écoute de ses clients comme de ses employés. Aujourd’hui, j’ai la possibilité d'aménager mon horaire de travail afin de passer du temps de qualité avec ma famille. Ça n’a pas de prix. J'évolue au sein d'une organisation digne de confiance et qui nous fait confiance également. Pour moi, c’est la base de toute relation saine.
De plus, chaque jour je ressens la reconnaissance d'AccèsConseil envers mon travail. On prend en considération l'humain que je suis, pas seulement l'employée. Finalement, la direction est toujours à l'écoute et elle est ouverte aux nouvelles idées, aux nouvelles possibilités. Innover pour offrir mieux à notre clientèle, c’est une valeur qu’AccèsConseil et moi nous partageons.
Et au niveau personnel, comment se passe votre expatriation?
Ça va vraiment bien. Au début, bien sûr, ça n'a pas été facile. Quitter sa vie, laisser sa famille et ses amis derrière pour débarquer dans un pays inconnu, en plein mois de janvier et en pleine pandémie mondiale, ça prend une force incommensurable et beaucoup de courage pour rester solide et ne pas se décourager. Comme on dit en France « il faut avoir des couilles ». Il y a donc évidemment eu une période d’adaptation.
Mais grâce à la bienveillance des gens d’ici et de l’accueil que nous avons eu, nous nous sommes très bien acclimatés à la vie à Québec. Aujourd’hui, c’est chez moi. Mon mari et mes enfants ne voudraient plus repartir, eux non plus. Le Québec est notre terre d’adoption!