Parlons d’immobilier au Canada

Manchettes financières

Une des choses importantes à regarder en 2012 pour remettre l’Europe sur le droit chemin est le coût pour servir leur dette. Bonne nouvelle cette semaine, l’Italie et l’Espagne ont émis des obligations à des taux beaucoup plus bas que la fin 2011. En attendant que ces pays fassent du ménage dans leur finance, ils doivent absolument être supportés dans le refinancement de leur dette. Ca part bien l’année. L’Italie a énormément de dette à refinancer en 2012, donc ca passe ou ca casse. Ne jamais oublier que l’Europe au complet ne représente que seulement 15 % de l’économie mondiale.

Les américains s’endettent en novembre. La dette globale des ménages a augmenté de 21 milliards en novembre. Ce chiffre en absolu ne veut rien dire mais ce qui importe de cette statistique est sur quoi la dette est dépensée ! Une proportion de 75 % a été dirigée vers des dettes à long terme comme l’éducation, une voiture, etc. (les hypothèques ne sont pas dans ce 21 milliards). Le reste tombe sur de la dette court terme comme des cartes de crédit. Regarder la dette totale sur le revenu total est une fausse statistique. Tout dépend la dette sert à quoi. On le sait qu’au Canada cette dette est principalement en hypothèque. Comme les maisons ont doublé en 10 ans il est raisonnable de croire que les hypothèques ont probablement doublé aussi mais pas les salaires. Les médias doivent décortiquer les statistiques avant de dire n’importe quoi.

 

Parlons d’immobilier au Canada

On se fait casser les oreilles par les économistes qui prétendent que le marché est surévalué de 15 à 25 %. Mettons nous à la place d’un économiste. Celui-ci analyse des ratios, les compare avec un historique et détermine si les ratios actuels sont plus élevés que les ratios historiques moyens. Conclusion; les ratios actuels sont beaucoup plus élevés que l’historique donc on est dans un marché surévalué. Est-on vraiment dans un marché surévalué ? Paris, Londres, Tokyo, Hong Kong et Sydney seraient donc surévaluées depuis très longtemps…

L’offre et la demande explique ce phénomène. Beaucoup de grandes villes européennes sont surévaluées depuis très longtemps car l’offre ne peut plus augmenter. L’étendue de la ville n’est plus possible. Comme la demande est toujours présente et en augmentation, les prix grimpent. Être propriétaire dans une grande ville en Europe est un luxe. La majorité de la population est donc locataire.

Pour ce qui est du Canada, le terrain est très abondant, mais de moins en moins. Les villes atteignent tranquillement leur maturité. L’offre sera donc plus limitée et la demande en augmentation, les prix devraient se maintenir. Je ne m’attends pas du tout à une baisse drastique de l’immobilier au Canada mais peut-être une stagnation des prix ou, au pire, une légère baisse. Les gens veulent habiter dans notre pays ! Vous en discuterez avec les Chinois de Vancouver.

Marché boursier canadien

L’indice se maintient cette semaine aux alentours de 12 150 points. Alors que l’or a augmenté de 200 $ en 2011 et le pétrole de 10 $, les compagnies dans ces domaines ont vu leurs actions stagner et même perdre de la valeur….Si ces prix se maintiennent ou augmentent encore, les actions en bourse de ces compagnies devront suivre un jour ou l’autre…

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!