Manchettes financières
La croissance de l’économie rebondit aux États-Unis au troisième trimestre. Après deux trimestres décevants, ce n’est que le retour du balancier. La croissance pour l’année compète devrait être tout près de 2 %. Les marchés boursiers sont volatils en anticipation des élections américaines. Si Trump est élu, je m’attends à une baisse des marchés à la « Brexit » et une reprise rapide. Il y a tellement d’argent qui n’est pas investi (sur les lignes de côté), et qui n’attend qu’une baisse de 5 à 10 % sur les marchés boursiers pour y entrer que peu importe la raison de la correction, cette dernière ne durera que quelques jours.
La Banque du Canada a, une fois de plus, abaissé ses prévisions de croissance pour cette année et l’an prochain, en raison principalement de la faiblesse des exportations et du marché de l’habitation. On croyait que la faiblesse du dollar canadien allait aider les compagnies exportatrices mais le peso mexicain a faibli encore plus que le dollar canadien depuis 4 ans ! Bref, le Canada n’est pas plus attrayant pour les États-Unis, même au taux de change actuel.
Selon Eurostat, le bureau des statistiques de l’Union européenne, les prix à la consommation dans la zone euro ont augmenté de 0,4 %, en glissement annuel, en septembre, suivant des progressions de 0,2 % en juillet et en août. Ce taux d’inflation, le plus élevé depuis octobre 2014, était attribuable aux prix des services aux restaurants et aux cafés, de même qu’aux loyers et aux produits du tabac. L’Europe est en train d’éviter la déflation. La BCE (Banque Centrale européenne) pourra donc éventuellement ralentir ses mesures d’assouplissement quantitatif et emboiter le pas à la FED (Réserve fédérale américaine). D’ailleurs, les données sur la croissance prévisionnelle en Europe sont sorties plus élevées que prévues en octobre.
L’OPEP et le prix du pétrole
L’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) tente d’en venir à un consensus pour limiter la production de pétrole. Leur objectif est de stabiliser le prix du baril ou même le faire augmenter.
À court terme, cela peut avoir un impact sur le prix du baril, mais à moyen terme, c’est l’offre et surtout la demande qui va dicter le prix. L’offre est très élastique aux États-Unis. Cela veut dire que si la demande est plus élevée que prévu, les Américains sont capables d’augmenter leur production rapidement pour répondre à cette demande additionnelle. Limitant par le fait même la hausse substantielle du prix du baril.
Je crois donc que le prix du baril de pétrole sera relativement stable dans les prochains mois. D’autant plus que, historiquement, la norme avec l’OPEP est de ne pas respecter les quotas qu’elle s’est elle-même imposée.
Marché boursier américain
L’indice S&P 500 américain est en baisse depuis 2 semaines aux alentours de 2 100 points.
Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.
Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!