L’histoire et la bourse canadienne

Manchettes financières

La Fed annonce une fois de plus ses couleurs en mentionnant qu’elle se rapproche grandement du moment qu’elle va réduire ses achats d’obligations. Très bonne nouvelle pour l’économie américaine. Cela signifie que la Fed croît que l’économie peut marcher normalement sans l’aide d’une béquille.

Les chiffres pour le deuxième trimestre ont été révisés aux États-Unis. On parle d’une augmentation du PIB de 2,5 % versus 1,7 % originalement publié. Les compagnies se remettent à investir et le consommateur dépense. Les exportations augmentent et les importations diminuent. C’est principalement le pétrole que les américains importent de moins en moins. Cela va avoir un impact positif sur les chiffres du PIB dans les prochaines années.

La situation au Canada est bien différente. Notre économie semble ralentir. Le consommateur est endetté. Le cycle haussier des ressources est terminé. La construction et le secteur immobilier ne peuvent plus venir bonifier l’économie. Ils vont demeurer stable ou baisser. Il n’y a donc plus aucun catalyseur pour assurer une croissance au Canada.

L’histoire et la bourse canadienne

L’histoire nous enseigne que lorsque les matières premières ne sont pas en cycle haussier, la bourse canadienne a tendance à sous-performer la bourse américaine. Le rendement cumulatif de la bourse canadienne de 1980 à 1999 a été de 765 %. Impressionnant vous me direz. La bourse américaine pendant la même période a produit un rendement de 3 219 %. !

La décennie 1990 fut l’une des meilleures décennies de l’histoire pour les actions américaines. Je ne crois pas que ces rendements vont répéter. C’est la poussé du secteur de l’Internet qui a causé ces rendements incroyables. Il faut donc une révolution technologique à grande échelle pour obtenir ce genre de rendement.

Par contre, les conditions qui ont fait que la bourse américaine a bien performé sont réunies, maintenant, en 2013. Le taux d’endettement des particuliers est soutenable. Les bilans des compagnies sont excellents. De plus en plus d’américains travaillent. Et, une révolution à petite échelle, soit l’abondance de gaz naturel, se produit aux États-Unis. Ces conditions vont faire en sorte que la bourse américaine va mieux performer que la bourse canadienne la majeure partie de la décennie en cours.

Probablement même les marchés européens aussi. La reprise en Europe devrait débuter dans les prochains mois. L’Europe est environ 4 ans derrière les États-Unis dans leur cycle économique.

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en baisse cette semaine aux alentours de 1 630 points. On vit actuellement une légère correction. La tendance haussière est toujours intacte. Profitez-en pour acheter des actions américaines ou européennes !

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!