Les ETFs

Manchettes financières

Après la Chine, c’est maintenant le tour des États-Unis d’afficher une accélération de son économie au troisième trimestre. La croissance a été de 2,8 % versus 2,5 % au second trimestre. Il ne faut pas oublier que cette croissance se produit en même temps que le gouvernement américain coupe dans son budget. Les emplois créés en octobre surprennent également avec 204 000 nouveaux emplois.

Les marchés boursiers, eux, demeurent stables cette semaine. Les bonnes nouvelles ci-dessus annoncent un retrait des mesures d’assouplissement quantitatives de la Fed. Les bonnes nouvelles sont donc mal perçues à court terme par les investisseurs. Par contre, à long terme, ces nouvelles seront excellentes.

Les ETFs

Un ETF (exchange traded fund) a pour but de répliquer  à un indice. L’ETF le plus populaire est celui qui réplique l’indice américain; le S&P500. La logique est que comme les gestionnaires de fonds ont de la difficulté à faire mieux que l’indice boursier, pourquoi ne pas acheter l’indice directement et éviter de payer un frais de gestion de 2,5 %.

Comme les gestionnaires de fonds dictaient le marché, la logique était bonne. Il était impossible pour les gestionnaires, en moyenne, de faire mieux qu’eux-mêmes sachant que c’était eux qui font le marché ! 

Depuis plusieurs mois, par contre, on commence à voir de plus en plus de gestionnaires qui se démarquent de l’indice. Ces derniers commencent à faire mieux que l’indice dans une plus grande proportion qu’auparavant. Pourquoi ? La réponse est simple; les ETFs sont trop populaires ! Plus de la moitié de l’argent investi dans les actions depuis le début 2013 l’a été au travers d’ETFs. Ce sont maintenant les ETFs qui font le marché. Les gestionnaires peuvent donc se démarquer plus facilement. Ces derniers ne font plus le marché !

Ce sera encore plus vrai lorsque les marchés vont baisser. Il n’y aura pas d’acheteurs pour les moins bonnes compagnies du S&P500 lorsque les porteurs de part des ETFs voudront vendre. En achetant un ETF, toutes les compagnies de l’indice sont achetées même les moins bonnes. Toutes les compagnies voient donc leur titre boursier monter même si ce n’est pas justifié pour certaines compagnies. Les moins bonnes deviennent donc surévaluées. Aucun gestionnaire actif ne veut et ne voudra les acheter plus tard.

Les indices seront donc de plus en plus volatils, surtout en temps de baisse. Les bons gestionnaires actifs devraient faire mieux.

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est stable cette semaine aux alentours de 1 760 points. Le marché devrait demeurer stable un bon bout. Une consolidation est nécessaire avant de repartir à la hausse.

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!