L’élection du PQ et l’économie du Québec

Manchettes financières

La Banque Centrale Européenne (BCE) agit. Cette dernière mentionne qu’elle va acheter une quantité illimitée d’obligations de pays en danger (principalement Italie et Espagne). Le but est de réduire le taux d’emprunt de ces pays pour leur donner le temps de procéder aux réformes budgétaires nécessaire. Très bonne nouvelle. Une crise d’endettement est longue à régler et la Banque Centrale doit s’impliquer pour donner du temps à ces pays. En plus que cette aide est conditionnelle à un contrôle strict des dépenses du pays. Je vois le tout comme étant très positif. C’est exactement ce que les marchés financiers avaient de besoin pour éliminer un peu d’incertitude entourant la situation en Europe.

L’emploi aux États-Unis déçoit en août. C’est simple; l’incertitude ne favorise pas l’embauche de nouveaux employés. En espérant que l’intervention de la BCE rassure les dirigeants des entreprises…

Le prix des maisons aux États-Unis continuent d’augmenter en août. C’est le sixième mois d’affilé que les maisons sont en hausse chez nos voisins du sud. Très bonne nouvelle. On n’avait pas vu cela depuis 2007 ! L’inventaire des banques continue également de diminuer, ce qui est une bonne chose. On a probablement atteint le creux pour ce qui est des prix de l’immobilier aux États-Unis.

L’élection du PQ et l’économie du Québec

Premièrement, nous allons probablement retourner aux urnes dans 12 mois.

Deuxièmement, je commente seulement l’aspect économique de la chose.

Il est clair qu’économiquement parlant, ce n’est pas bon pour le Québec. L’incertitude créé, de un par gouvernement minoritaire, et de deux par un gouvernement séparatiste, n’est pas bon pour les entrepreneurs. Tout revient à l’incertitude que cela créé. J’en parle souvent mais l’incertitude est le pire ennemi de l’investisseur. Surtout quand cet investisseur a le choix de s’installer en Ontario ou au Québec. Pourquoi choisirait-il un climat incertain ? Poser la question est y répondre.

Parlons des redevances sur les minières. Premièrement, les profits de la majorité des grandes minières à travers le monde sont en baisse de grosso modo 30 % cette année. Cela est dû aux baisses du prix des métaux. Deuxièmement, démarrer un projet minier demande un investissement colossal. Une minière ne fait pas de profit avant plusieurs années. Elle doit d’abord développer la mine. Penser que ces compagnies vont toujours vouloir venir ici en augmentant encore plus les redevances est de la folie. Ces dernières sont déjà assez élevées si on se compare avec d’autres pays.

Malheureusement, nous n’avons pas l’expertise ni l’argent pour aller développer ces mines donc, nationaliser les mines est encore de la pure fantaisie…Bref, vaut mieux faire 16 % d’un gros montant que 20 % ou 100 % de zéro.

Marché boursier canadien

L’indice est en hausse depuis la fin juillet aux alentours de 12 200 points.  L’or augmente sur anticipation que les américains vont imprimer de l’argent…ce que je pense bien va se matérialiser. À moins que le geste de la BCE fasse le boulot….

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!