Le prix du pétrole versus à la pompe

Manchettes financières

Les constructions d’habitations neuves aux États-Unis en forte hausse en septembre par rapport à l’an passé. Ce sont les constructions d’appartements qui se démarquent. Les gens veulent louer en attendant de redevenir propriétaire lorsque le climat sera plus propice.

La croissance en Chine ralentit au troisième trimestre. La hausse du PIB est à 9,1 % de juillet à septembre. La croissance a été autour de 10 % pendant longtemps. La Chine vise une croissance de 8 % dans l’avenir. Elle s’en approche tranquillement. Le but est de contenir l’inflation avec une croissance élevée mais contrôlée. Le tout semble fonctionner. L’inflation diminue également tranquillement. Les hausses de l’immobilier ralentissent aussi. Les ventes aux détails sont en hausse de 17 % en septembre versus l’an passé ! Par comparaison, au Canada et aux États-Unis, une hausse de 3 % serait excellente. Bref, que des bonnes nouvelles à mon avis.

 

Le prix du pétrole versus à la pompe

Voici une question que je me fais poser fréquemment. Pourquoi lorsque le baril diminue, le prix à la pompe ne diminue pas ?

Je ne suis pas un expert des produits pétroliers. Ce que j’en comprends est que le prix du baril de pétrole est UNE des composantes qui explique le prix final de l’essence. Ce n’est pas la seule composante. L’offre et la demande, la capacité de raffinage et les dépenses d’opérations d’une raffinerie sont les autres composantes. Le prix du baril ne représente que le coût des marchandises vendues. Cette marchandise doit être transformée (raffinée) pour produire l’essence. Combien coûte l’équipement, c’est-à-dire la raffinerie ? Une fortune. Ajoutez la main d’œuvre, que si on se fie à la raffinerie Shell à Montréal, gagnait en moyenne 80 000 $ par année. On se retrouve avec un baril de pétrole qui pèse peut dans l’équation.

Ensuite, la demande est toujours en augmentation alors que la capacité de raffinage relativement stagnante. Dans un contexte d’offre et de demande, cela fait augmenter les prix. Vous ajoutez différentes raffineries qui ne traitent pas le même type de pétrole brut et vous ajoutez de la complexité dans tout cela. Bref, on ne verra jamais l’essence diminuer de manière significative même si le pétrole brut diminuait suite à une nouvelle découverte importante.

Marché boursier canadien

Le marché canadien est stable cette semaine. L’indice est aux alentours de 12 000 points. Le pétrole atteint 88 $ le baril et le dollar canadien 0.99 $ dollar US.

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!