Le goût pour les actions revient

Manchettes financières

Encore au deuxième trimestre, les résultats des compagnies américaines sont bons. Sur les 441 compagnies qui ont publié leurs résultats, 72 % ont battu les attentes pour les profits et 55 % pour les ventes. L’indicateur avancé pour prévoir la croissance du secteur des services est en hausse. Comme ce secteur est la plus large part de l’économie américaine, tout cela sent bon.

Le secteur manufacturier renaît tranquillement avec l’abondance de gaz naturel. L’immobilier est toujours en croissance. Le prix moyen d’une maison atteint maintenant 203 500 $ en hausse de 12 % par rapport à l’année dernière. L’inventaire est toujours très bas donc les prix vont continuer de monter.

Tout cela fait en sorte que le niveau de confiance des consommateurs est à son plus haut depuis plus de 5 ans. L’économie américaine est belle et bien repartie. La Fed pourra donc réduire ses achats mensuels d’obligations. Elle va donc retirer tranquillement ses mesures d’assouplissements quantitatifs. Les taux d’intérêt vont donc finalement monter progressivement.

Le goût pour les actions revient !

Il s’est investit 70 milliards de plus en actions qu’en obligations en juin. Un mois record. Il y a une transition qui va se faire. Celle-ci pourrait durer 3 à 4 ans. L’argent va transiter des obligations vers les actions. Choix logique lorsque les taux d’intérêt augmentent.

Ce sera la première année depuis 2007 que plus d’argent sera investit dans les actions versus les obligations. Il y a un changement comportemental qui se produit. La crainte de 2008 s’efface tranquillement de la mémoire. Le temps arrange les choses. On va passer du stade d’optimisme envers les marchés au stade d’excitation. Il y aura ensuite le stade du plaisir et ensuite l’euphorie. C’est à ce moment que l’on va devoir vendre les actions et retourner vers les obligations.

Morgan Stanley recommandait à ses clients fortunés une pondération 42 % obligations et 30 % actions (la balance en comptant) en 2012. Cette année c’est l’inverse; 42 % en actions et 30 % en obligations. Cet argent qui revient vers les actions va propulser les marchés boursiers à la hausse. Tant qu’il n’y a pas d’inflation, je ne vois pas ce qui peut faire dérailler cette hausse des marchés.

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est stable cette semaine aux alentours de 1 700 points. On entame le début de la cinquième manche de ce marché haussier. Les marchés vont devenir surévalués avant de redescendre. J’estime que l’on a encore un bon 3 à 4 ans devant nous de rendements positifs.

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!