Manchettes financières
La Société canadienne d’hypothèques et de logement a annoncé un recul national de 3,9 % des mises en chantier largement imputable à une baisse de 18,2 % en Ontario en septembre. Pour la Colombie-Britannique c’est une contraction moyenne de 13,1 % au cours des quatre derniers mois.
L’indice Teranet-Banque Nationale des prix des logements, qui mesure les variations des prix dans 11 marchés métropolitains, a affiché son premier recul depuis janvier 2016 et sa plus forte baisse mensuelle en sept ans. Ce ralentissement devrait se poursuivre alors que la Banque du Canada continuera d’augmenter le taux directeur dans les prochaines années. Je crois que c’est un des objectifs de la Banque du Canada de calmer le marché immobilier.
L’Office statistique des Communautés européennes (Eurostat) a annoncé que la production industrielle en Union européenne en août a bondi de 3,8 % par rapport à 2016. Le mois précédent c’était une hausse de 3,6 % par rapport à 2016. Ces résultats très supérieurs aux attentes raffermissent la récente tendance à l’amélioration des données économiques en Europe.
Aux États-Unis, l’indice Thomson Reuters/Université du Michigan de l’humeur des consommateurs aux États-Unis s’est établi à 101,1 à la mi-octobre. Ce relevé très supérieur à celui de 95,1 en septembre est le plus élevé depuis le début de la crise financière. Ce résultat supérieur aux attentes constitue une bonne nouvelle pour les dépenses de consommation à venir.
Jusqu’à quel niveau les marchés boursiers augmenteront-ils ?
Voilà la question qui divise de nombreux investisseurs. Les plus pessimistes croient que les marchés boursiers sont à l’aube d’une correction majeure alors que les plus optimistes parlent d’une phase haussière qui pourrait perdurer encore plusieurs années.
Tout dépend de ce que vous croyez qui s’en vient par rapport à l’inflation et à la croissance économique mondiale. Si l’inflation s’accélère, les taux d’intérêt augmentent et s’ils augmentent trop, cela peut nuire aux marchés boursiers. Même chose si l’économie mondiale tombe en récession; cela fait chuter les marchés boursiers.
Ma vision est que l’inflation est toujours modérée pour l’instant donc, pas de hausse significative des taux d’intérêt (au maximum 1 à 2 % dans les 3 prochaines années). L’économie mondiale est en accélération de manière synchronisée dans la majeure partie des pays de la planète donc pas de récession en vue.
Je suis donc confortable de penser que les deux à trois prochaines années devraient connaitre une hausse des marchés boursiers.
Marché boursier américain
L’indice S&P 500 américain est en hausse depuis 1 mois aux alentours de 2 560 points. Morgan Stanley avait prévu un indice américain aux alentours de 3 000 points à la fin 2020. Cette cible qui semblait élevée il y a 4 ans semble maintenant réaliste.
Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.
Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous.