Investir à l’extérieur du Canada

Manchettes financières

Les nouvelles économiques publiées cette semaine sont bonnes, ni extraordinaires ni terribles. Le marché n’a pas besoin de chiffres exceptionnels. Seule une croissance lente et stable est nécessaire. Il n’y a toujours pas d’autres options de placement intéressantes que le marché des actions. Une croissance stable, même si lente, est le seul ingrédient nécessaire pour satisfaire les marchés.

La bourse américaine a connu son meilleur mois de janvier depuis 1997 ! Elle a doublé la bourse canadienne en janvier. Il est grand temps de diversifier et de sortir du Canada. Notre dollar est fort et le cycle haussier des ressources achève. D’ici 2 à 3 ans, ce cycle haussier prendra fin. C’est ce que l’histoire nous enseigne. Sans ce cycle haussier, la bourse canadienne a tendance à sous-performer la bourse américaine. Ce fut le cas de 1980 jusqu’en l’an 2000.

Investir à l’extérieur du Canada !

Vers la fin des années 90, les investisseurs voulaient investir aux États-Unis. Ironiquement, c’était le pire moment pour le faire. Pas surprenant. L’historique de rendement étant très bon, les investisseurs en veulent. Maintenant, c’est le contraire, l’historique de rendement au Canada est très bon. C’est exactement le temps de vendre les actions canadiennes ! L’historique aux États-Unis est ordinaire mais s’améliore de plus en plus grâce aux quatre dernières années.

Même scénario pour le reste de la planète. La bourse canadienne a connu l’une de ses meilleures décennies dans les années 2000 grâce au cycle haussier des ressources. Mais ce cycle ne sera pas éternel !

Ce cycle a fait en sorte de nous donner un dollar fort. Ce qui nous permet d’acheter des actions à l’étranger avec un rapport de force. En plus de l’appréciation des actions étrangères dont le potentiel est plus grand, le taux de change devrait améliorer les rendements !

L’Asie sera le moteur de croissance des prochaines années. La situation aux États-Unis est en progression avec l’emploi qui s’améliore et l’immobilier qui est en hausse. L’Europe est tout près d’atteindre le fond du baril.

Pendant ce temps, au Canada, on flotte sur un nuage. L’immobilier est surévalué et le cycle des ressources achève. Le consommateur canadien est très endetté. Je ne prévois rien de terrible pour le Canada mais peu de potentiel de croissance économique. Je crois que les investisseurs se retirent tranquillement du Canada. Je dirais que c’est ce que l’on vit depuis le début de 2012…Ne soyez pas les derniers à suivre la parade comme à la fin des années 90 !

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en légère hausse cette semaine aux alentours de 1 510 points.

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!