La croissance de l'économie à long terme

Manchettes financières

 

Les tensions commerciales s’intensifient alors que Trump menace d’imposer des tarifs douaniers sur les produits mexicains si ces derniers ne règlent pas le problème des immigrants illégaux vers les États-Unis. Une entente semble être survenue en fin de semaine réglant ce conflit. La Réserve Fédéral américaine (FED) a laissé entrevoir le 4 juin la possibilité de diminuer les taux d’intérêt si les tensions commerciales s’intensifiaient. Le problème principal avec toutes les histoires de tarifs est la perte de confiance des entreprises à investir dans l’avenir car cet avenir est trop incertain. Sinon un tarif n’est qu’en soi une taxe déguisée pour le consommateur américain.

 

Comme le chiffre d’emplois créés aux États-Unis fut ordinaire pour le mois de mai, les investisseurs s’attendent à ce que la FED baisse son taux d’intérêt d’ici la fin de 2019. Le taux court terme de la FED est actuellement de 2,25 % à 2,50 %.

 

 

La croissance de l’économie à long terme

 

J’entends souvent parler de fin de cycle et de récession. Ce qui va entrainer une chute des marchés boursiers plus ou moins grande selon la sévérité de la récession. Les récessions sont malheureusement un phénomène récurrent. Ce qui m’intéresse davantage est qu’est-ce qui fait que la croissance revient toujours après la récession et est-ce que cette croissance va perdurer éternellement. Pour ce que cette croissance perdure vous devez croire en deux choses :

  1. La croissance de la population mondiale.
  2. La hausse de la productivité des compagnies.

 

La population mondiale est d’environ 7,5 milliards actuellement. Selon les Nations Unis, la population mondiale pourrait atteindre 11 milliards en 2100. Selon le Wittgenstein Centre, qui a une approche différente selon le degré de scolarisation futur, prévoit un sommet de la population mondial à 9,4 milliards vers 2075 pour descendre vers 9 milliards en 2100. Une croissance de la population implique normalement une croissance de l’économie.

 

Avec toutes les nouvelles technologies et la numérisation de pratiquement tous les secteurs de l’économie, il est facile de penser que les entreprises vont devenir plus productives. Une entreprise plus productive voit ses profits augmenter ou sa capacité à donner des meilleurs salaires sans hausser le prix des produits qu’elle vend. On appelle cela de la croissance non inflationniste. C’est un scénario que les marchés boursiers apprécient. À long terme, les marchés boursiers vont suivre la croissance des profits des entreprises.

 

Bref, dans un tel contexte futur, je suis confiant que même après la prochaine récession ce ne sera la fin du monde et les marchés boursiers et l’économie vont repartir à la hausse.

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est stable depuis 1 mois aux alentours de 2 900 points.

 

 

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine Infolettre pour le bénéfice de tous.

 

Sources :    Analyse des marchés – 31 mai 2019 (Fidelity)

                   Bloomberg Businessweek – 20 mai 2019

                   The Economist – 2 février 2019