Comment se positionner pour l’avenir

3 novembre 2022

Manchettes financières

Le taux de l'obligation américaine à 10 ans a dépassé 4,33 % en octobre, deux semaines après avoir franchi le niveau de 4,00 % pour la première fois depuis octobre 2008. Le taux de l'obligation américaine à 2 ans a été volatil, dépassant brièvement 4,60 %, son plus haut niveau depuis août 2007. C’est spectaculaire comment nous sommes revenus rapidement à des taux plus élevés.

La Banque du Canada s'attend à ce que l'inflation tombe brusquement sous la barre des 3 % d'ici la fin de l'année prochaine. Ce qui serait à l'intérieur de sa fourchette cible pour la première fois depuis le début de 2021 (fourchette cible étant entre 1 % et 3 %). À suivre, mais la hausse des coûts d'emprunt devrait freiner les dépenses et l’inflation selon eux.

Les pessimistes, comme Nouriel Roubini, sont de retour sur la tribune. Évidemment, quand l’économie semble vouloir mal aller, on entend de nouveau parler de ces gens. C’est certain que les pessimistes finissent par avoir raison, car tôt ou tard, le cycle économique se termine, on tombe en récession et éventuellement un nouveau cycle débute. On doit savoir que Nouriel Roubini est pessimiste depuis 2006.

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Comment se positionner pour l’avenir

Je suis un optimiste. Pourquoi ? Parce que fondamentalement l’être humain veut améliorer son sort et trouver des solutions. La période que l’on vit actuellement (inflation, guerre et taux d’intérêt élevé) va finir par se régler.

Entre-temps, une bonne compagnie qui a le vent dans les voiles devrait continuer de bien aller. Si vous avez un gestionnaire de fonds qui fait bien ses devoirs, il y a de belles opportunités maintenant d’acheter des compagnies qui vont continuer de bien faire. Une belle compagnie en croissance sans dette n’est pas affectée par les hausses de taux d’intérêt. Sa croissance lui permet également d’absorber les hausses des salaires. À noter que seulement 8 % des obligations « high yield » aux États-Unis renouvellent d’ici la fin 2024. Cela laisse donc le temps aux compagnies endettées de préparer un plan B. Je crois que nous entrons dans un marché boursier dont le bon grain sera séparé du mauvais. On le voit déjà avec des compagnies qui baissent de plus de 10 % à la suite de résultats financiers décevants et l’inverse se produit lorsque les résultats sont supérieurs aux attentes.

Une période de taux d’intérêt trop bas pendant trop longtemps a sauvé des compagnies qui n’auraient pas survécu autrement. Maintenant le vrai test s’en vient. Assurez-vous d’avoir un bon gestionnaire, car lorsque le « BIG RESET » sera terminé, les bonnes compagnies vont recommencer à bien faire sur le marché boursier.

 

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine Infolettre au bénéfice de tous.

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en hausse depuis 4 semaines aux alentours de 3 850 points. Un nouveau creux de 3 585 points fut atteint le 30 septembre. L’ancien creux fut de 3 636 points le 17 juin.

Sources : Infolettre des marchés boursiers Placements Mackenzie semaine du 24 et 31 octobre 2022.

                The Economist - “Peak profit ?” (15 octobre 2022)

                The Economist – “Debt, denial and deleveraging” (1er octobre 2022)