Que nous réservera 2017 ?

Manchettes financières


La création d’emplois aux États-Unis continue sur sa lancée avec 178 000 nouveaux emplois en novembre. Le taux de chômage diminue à 4,6 %. Avec Trump comme Président, la croissance économique devrait s’accélérer. Le taux d’intérêt de la FED va peut-être augmenter à 2 ou 3 reprises en 2017. Cela reste à voir.


La Banque centrale européenne (BCE) annonce qu’elle va réduire ses achats d’obligations à 60 milliards par mois à partir d’avril 2017 au lieu de 80 milliards actuellement. Cela veut dire qu’elle commence à retirer son programme d’assouplissement quantitatif. En termes clairs, la BCE annonce que l’économie européenne devrait s’améliorer en 2017 et qu’un soutien devient moins nécessaire.


Les obligations gouvernementales dans leur ensemble connaissent un de leur pire mois depuis longtemps. Elles ont chuté de 4 % en moyenne en novembre. Les taux d’intérêt partout sur la planète ont débuté leur ascension. Lorsque les taux augmentent, la valeur marchande des obligations diminuent. Les obligations de sociétés se sont par contre bien maintenues.


L’OPEP annonce des coupures de production et l’Arabie Saoudite en rajoute cette semaine avec des annonces de coupures excédentaires. Cela pousse le baril de pétrole vers 53 $. Je crois par contre que le prix maximum à moyen terme est toujours vers les 60 $ le baril à cause du pétrole américain qui revient sur le marché à ces prix.


Que nous réservera 2017 ?


Malheureusement ou heureusement; une continuité. Une légère accélération de la croissance économique devrait se produire mais nous sommes toujours en croissance lente. Toujours aucune récession en vue.


La croissance de l’Inde, de la Chine, de la zone Euro ainsi que des États-Unis devrait maintenir la croissance économique mondiale intacte.


Aux États-Unis, à la différence des deux dernières récessions (2001 et 2008), il n’y a pas actuellement d’excès connu dans le système. Les nouvelles constructions d’habitations sont à un nombre annualisé sain, même peu élevé historiquement. La cote de crédit moyenne des prêts bancaires en circulation est relativement élevée. Le consommateur est en très bonne posture. Par contre, les entreprises américaines peinent à faire croitre leur profit. C’est ce qui fait que le marché boursier américain augmente mais lentement. Depuis l’élection de Trump, des coupures d’impôt prévus ainsi que des dépenses substantielles du gouvernement ont moussé le marché boursier. Voyons voir si les mesures annoncées se concrétiseront en 2017…


Pour ce qui est la Chine, la crainte principale est la croissance de l’endettement des entreprises. Historiquement, tous les pays qui ont vécu une croissance si rapide de l’endettement ont connu une crise. Mais la Chine n’est pas comme les autres pays. L’endettement est principalement concentré dans les sociétés contrôlées de près ou de loin par l’état. On peut s’attendre à ce que le gouvernement les aide ou étire la reconnaissance des mauvaises créances sur plusieurs années. Tout cela dans le but d’éviter une vague de défauts qui amène une fuite des capitaux et une crise.


L’Inde est en train de faire les bonnes réformes économiques et sa croissance dépasse maintenant celle de la Chine avec une croissance supérieure à 7 % par année. Ce ne sera pas long qu’avec 1,3 milliards d’habitants le poids de l’Inde va se faire sentir sur l’échiquier mondial.


La zone Euro est toujours aux prises avec des problèmes mais la situation s’améliore. Les craintes de déflation s’estompent tranquillement et la croissance économique semble vouloir revenir. L’Allemagne et la France seront en élection en 2017 donc on peut s’attendre à de la volatilité des marchés boursiers.


Bref, l’économie mondiale devrait croitre en 2017. Les marchés boursiers aussi mais des rendements positifs dans les un chiffre est le scénario le plus probable.


Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en forte hausse depuis 2 semaines aux alentours de 2 260 points.


Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d’investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d’ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine revue des marchés pour le bénéfice de tous. Bonne fin de semaine!