Soyez à l’affut de votre courrier postal, les papiers fiscaux ont commencé à être envoyés ! Sachez que certains reçus REER sont seulement en version électronique sur les plateformes des compagnies.
Manchettes financières
L’influenza ou le virus de la grippe tue 650 000 personnes annuellement. Coronavirus à date : tout juste au-dessus de 1000 décès (au 10 février, source Bloomberg). Plus de craintes que de mal mais comme l’économie chinoise est beaucoup plus importante dans l’économie mondiale qu’elle ne l’était pendant la période du SRAS, l’impact sera plus grand (en 2003, la Chine représentait 4 % du PIB mondial, aujourd’hui c’est 16 %). On verra probablement une croissance très lente ou même une contraction de l’économie chinoise au premier trimestre de 2020 suivi d’une remontée rapide lorsque l’épidémie sera sous contrôle.
La croissance économique américaine fut de 2,1 % de croissance au quatrième trimestre de 2019. C’est une croissance qui perdure. Pas très forte mais juste assez pour ne pas générer d’inflation.
Lentement est mieux !
Pourquoi une économie stagnante (ou à croissance lente) est signe de succès ? Selon Dietrich Vollrath, cette croissance lente est due au fait que beaucoup de choses ont très bien été dans les 70 dernières années.
Une bonne partie de la croissance de 1950 à 2000 résulte du fait que les gens se sont mieux instruits et que les femmes ont pris leur place sur le marché du travail. Ces deux facteurs ont contribué à environ 1 % de croissance économique annuel.
Ensuite, comme j’en ai déjà discuté dans le passé, l’économie en Amérique est orientée vers les services plutôt que la production de biens. Il est plus difficile dans l’industrie des services d’aller chercher des gains de productivité que le manufacturier. Les services sont moins volatils également que la production de biens. Ce qui fait que l’économie n’a pas d’excès de croissance mais la bonne nouvelle, moins encline à des baisses de production et des récessions.
Marché boursier américain
L’indice S&P 500 américain est en hausse depuis 1 mois aux alentours de 3 360 points.
Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.
Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles je pourrai répondre à la prochaine Infolettre pour le bénéfice de tous.
Sources : Analyse des marchés Fidelity – 31 janvier 2020
The Economist – 1 février 2020
The Economist – 25 janvier 2020