L’effet magique qu’un taux de chômage bas peut amener

Manchettes financières

 

Les présidents de la Chine et des États-Unis se sont rencontrés à la fin juin lors d’une réunion privée et ces derniers ont accepté de reprendre les négociations commerciales. Donald Trump a également accepté de laisser la compagnie chinoise, Huawei, acheter des produits à des sociétés américaines tant que cela ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale des États-Unis.

 

D’autre part, Donald Trump a déclaré que les tarifs actuels de 25% imposés actuellement sur les 250 milliards de dollars de marchandises chinoises ne seraient pas réduits. Par ailleurs, les États-Unis ont accepté de ne pas imposer des tarifs supplémentaires. Plus de 600 entreprises américaines, dont Target et Walmart, avaient demandé au président américain de pas imposer davantage de tarifs, avertissant qu’une telle mesure pourrait être dévastatrice pour l’économie américaine.

 

La Fed n’a pas modifié le taux des fonds fédéraux, mais son « diagramme de points » s’est déplacé vers le bas et illustre le fait que, dans l’ensemble, les dirigeants de la Fed prévoient des baisses de taux l’an prochain ainsi qu’un taux à long terme moins élevé. En fait, près de la moitié de ses membres prévoient des baisses de taux cette année. Les investisseurs tablent donc sur une baisse de 0,25 % du taux directeur de la Fed à sa réunion du 31 juillet.

 

La Banque du Canada ne s’attend pas à baisser les taux d’intérêt prochainement. Ce rapport a provoqué l’appréciation du dollar canadien, en raison de la diminution des pressions pour des baisses de taux au Canada.

 

L’effet magique qu’un taux de chômage bas peut amener

 

Le taux de chômage aux États-Unis est sous la barre des 4 % depuis plus d’un an. Le taux actuellement à 3,6 % est le plus bas des 49 dernières années ! Le taux est également à des niveaux record bas au Canada, au Québec (plus bas depuis 43 ans) et à beaucoup d’endroits sur la planète.

 

Selon le travail de l’économiste Arhur Okun en 1973, on assiste non seulement à de la création d’emplois mais tout un iceberg qui sort de l’eau. Des gens qui ne cherchaient pas de travail sont maintenant à la recherche, les temps partiels deviennent temps plein. Et surtout, la productivité va augmenter. Les gens et les ressources seront alloués là où elles sont le plus utiles.

 

On voit également les salaires augmenter dans plusieurs domaines. À mesure que les salaires augmentent, les compagnies vont chercher à devenir plus productives et investir en technologie et formation des employés. Tout cela ultimement devrait bénéficier aux employés et ceux laissés de côté en temps de récession. Selon Nancy Lazar, de Cornerstone Macro, « En stimulant la croissance de la productivité et la croissance potentielle du PIB la vague technologique d’aujourd’hui aidera à garder l’inflation à un bas niveau plus longtemps et à prolonger le cycle économique. »

 

 

Marché boursier américain

L’indice S&P 500 américain est en hausse depuis 1 mois aux alentours de 2 975 points. Les investisseurs individuels rachètent les actions américaines depuis le début de l’année. Ce sont les compagnies elles-mêmes et les fonds de pension qui sont acheteurs ce qui est bon signe. Cela est un signe pour moi qu’il n’y a pas d’exubérance du marché.

 

 

Veuillez noter que ces propos reflètent mon opinion et ne constituent en rien des recommandations d'investissement. La situation financière unique de chacun peut faire varier les choix appropriés.

 

Je vous invite d'ailleurs à me transmettre vos questions auxquelles  je pourrai répondre à la prochaine Infolettre pour le bénéfice de tous.

 

Sources :    Revue hebdomadaire CIBC – 21 juin 2019

                   Blogue d’Invesco Canada – 2 juillet 2019

                   Infolettre marchés boursiers Mackenzie – 1er juillet 2019

                   The Economist – 16 mars 2019

                    Revue mensuelle Placements CI – mai/juin 2019